RANDOS, BALADES, CURIOSITES DE CRETE
HERAKLION
: TA ENETIKA TEIXI TIS CANDIA,
ENA
PERIPATO STIN POLI.
"LES
REMPARTS VENITIENS DE CANDIE,
UNE
PROMENADE EN VILLE. ”
ΗΡΑΚΛΕΙΟΝ
: ΤΑ ΕΝΕΤΙΚΑ
ΤΕΙΧΗ ΤΗΣ ΚΑΝΤΙΑ,
ENA ΠΕΡΙΠΑΤΟ ΣΤΗΝ ΠΟΛΗ.
Synonymes et autres transcriptions : Héraklion, Hèrakleion , Hèraclion, Heraklio, Iraklio ; anciens noms : Kandak « le fossé » (arabe) ; Chandax, Candace, Chandace, Chandaka, Khandakas (seconde période byzantine), Candia ou Megalo Kastro (époque vénitienne) ; Candie (traduction francisée)
Situation : au
nord de l'île, en bord de mer, dans la partie centrale, Heraklion est
la ville « capitale » mais aussi le siège de la municipalité et de l'unité régionale du même nom.
Départ : du
parking payant du port ferry près de la gare routière principale
(station A) ou de la station de bus B « Chanioporta ». Dans ce dernier
cas, vous débutez la promenade par le bastion de Pantocratore.
Observations : circuit
pédestre donnant un aperçu quelque peu différent d'une ville où selon
certains il n'y aurait pas grand chose à voir et dont les descriptifs
des guides se limitent trop souvent aux classiques monuments. Une
promenade culturelle en forme de boucle qui offre également l'avantage
de pouvoir être fractionnée et effectuée en plusieurs fois. Le chemin
des remparts domine une grande partie de la ville mais de ce fait reste
peu ombragé.
Durée : compter +/- 2 h uniquement pour le trajet pédestre d'environ 5 km. Il faut ensuite ajouter le temps que vous souhaitez consacrer aux différentes visites.
Descriptif : La
plus grande fortification de Méditerranée dont la construction a débuté
dans la deuxième moitié du XVe siècle, rappelle l'historique résistance
durant 21 ans de La Candie vénitienne assiégée par l'armée ottomane. De
forme triangulaire avec pour base le front de mer, les murs de la
forteresse d'une longueur de 7 km étaient composés de remparts et de 7
bastions, véritables saillies dans l'édifice. Cette construction
défensive possédait également des postes avancés aujourd'hui détruits.
Les fossés et abords extérieurs ont été transformés en jardins, espaces
verts, lieux de promenades et d'activités de loisirs. Toute la
forteresse est jalonnée de bas reliefs et de sculptures avec notamment
des représentations du Lion de Saint Marc.
Des panneaux en anglais placés à différents endroits du parcours apportent aux visiteurs des explications complémentaires.
Circuit pédestre : au départ du parking ferry, longer les quais en direction de l'ouest jusqu'à l'entrée de la Marina pour revenir vers la route du bord de mer (Odos Aigaiou). Celle-ci passe devant l'ancien arsenal avant d'atteindre le port vénitien protégé par la forteresse de Koules. En poursuivant dans la même direction (avenue Sofokle Venizelos), l'église d'Agios Petros apparaît sur la gauche. Edifice restauré qui se dresse près de ruines plus anciennes. Un peu plus loin, le musée Historique puis le musée d'Histoire Naturelle proposent d'intéressantes expositions et collections qui ne peuvent qu'agrémenter votre visite.
A mi-chemin entre les deux musées à gauche de la route du front de mer
et légèrement en contrebas, la porte Dermata, visible seulement en
partie aujourd'hui, était l'un des accès secondaires entre la ville de
Candia et la mer.
C'est
au bastion d'Agios Andreas, modifié et rénové lors de l'occupation
turque, que vous quittez le bord de mer pour suivre les murs de la
forteresse vénitienne. Le chemin des remparts se dirige vers le
sud-est, le bastion et la porte de Pantocratore “Le Tout Puissant” (aujourd'hui Hanioporta) avant d'atteindre la porte et le bastion de Bethléhem.
La
pointe sud de la forteresse, est occupée par le bastion Martinego, du
nom de son concepteur. Au point le plus haut, à un endroit avec un
panorama sur l'ensemble de la ville, se trouvent les tombes de Nikos Kazantzakis et de sa femme. Sous le Bastion Martinego, rue Plastira s'ouvre la galerie vénitienne de la porte Makasi. Une prison temporaire où étaient enfermés les résistants pendant la deuxième guerre mondiale.
A partir d'ici, l'itinéraire passe maintenant au nord-est vers le bastion et la porte de Jésus (Kenourgia Porta ou Porta Nuova). Dans l'une des galeries, Porte de Jésus, est installée depuis août 2014, une exposition permanente qui retrace la vie et l'œuvre de Nikos Kazantzakis. A deux pas, rue Plastira, s'ouvre l'entrée conduisant au Théâtre municipal de plein-air Manos Xatzidakis. Peu après le bastion de Vitouri, dont le fossé est aujourd'hui occupé par un parking, la
porte de Saint George (de Maroula ou Lazaretto) au pied des remparts,
était la porte principale. L'ensemble dont elle faisait partie a été
détruit au début du XXe siècle pour laisser place à l'avenue actuelle
(Democratias). Seule la partie souterraine avec son dôme et le couloir
reliant l'avenue Ikarou à Eleftherias Square « la place de la liberté »
ont été conservés et servent aujourd'hui pour des expositions et
manifestations culturelles. A une centaine de mètres au nord /nord-est de cette place, le visiteur peut alors rejoindre le musée archéologique d'Heraklion.
Le
parcours des remparts vénitiens se termine au bastion de Sabbionara, à
deux pas de la gare routière principale. Cet élément défensif est d'une
conception similaire à celui d'Agios Andreas situé à l'opposé de la
base du triangle des fortifications.
Remarques : Bien que des efforts aient été faits par la Municipalité, il reste encore des déchets jetés çà et là par des promeneurs indélicats. Mais que dire également de ces quelques engins motorisés qui ignorent les interdictions, pourtant bien signalées, circulent ou stationnent sur ces lieux protégés !
Variantes : depuis
l'été 2012, le visiteur peut trouver aux gares routières, à l'Office de
Tourisme ... un plan d'Heraklion dans lequel sont indiqués quelques
itinéraires pédestres en ville. Ce document peut également être utile
pour parcourir celui décrit ci-dessus.
Ravitaillement : commerces, restaurants et tavernes en de nombreux endroits proches du parcours.
Hébergement : auberge de jeunesse et hôtels en ville ; D'autres possibilités de logements (chambres, studios, appartements et hôtels) existent plus à l'ouest notamment à Ammoudara.
Pour en savoir plus : faites une visite de la candie vénitienne en 1640.
Sources : Direction
générale des Antiquités et du Patrimoine du Ministère de la Culture et
du Tourisme ; Municipalité et ville d'Heraklion ; D. KRUPA : Notes et comptes rendus de visites, d'accompagnements et de séjours en Crète ; infos et revues de presse grecques sur l'archéologie et les arts.
(publié le 31/12/2011 ; dernière mise à jour le 08/02/2021)
Les
informations contenues dans cette page sont données
à
titre indicatif
et
ne
peuvent engager la responsabilité de l'auteur.
|